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Assurance

  • Assurance vie et succession

    L’assurance vie figure désormais par les placements les plus appréciés par de nombreuses personnes. Elle est à la fois une solution de prévoyance et un moyen d’épargne. Pour y voir un peu plus clair, il est primordial d’apporter des réponses aux questions qui hantent peut-être certains d’entre vous. C’est un outil vraiment très intéressant pour optimiser une succession, même si l’héritage n’est pas très significatif. Si la succession atteint des montants importants, c’est une enveloppe fiscale quasiment indispensable.

    Nous allons aussi comparer, dans cet article, l’intérêt de l’assurance vie en termes de succession avec d’autres dispositifs tels que le PER (Plan d’Epargne Retraite) assurantiel. Et vous allez voir qu’il y a des surprises. De nombreuses possibilités s’offrent à vous.

    Qu’est-ce que l’assurance vie ?

    L’assurance vie est un contrat qui a un intérêt très particulier. Elle s’avère très intéressante pour les personnes qui souhaitent épargner. L’assureur s’engage donc à verser un capital ou une rente à ses bénéficiaires ou à l’assuré. Contrairement à ce que certaines personnes pensent, l’assurance vie n’est pas un placement à percevoir uniquement en cas de décès.

    L’assurance vie peut servir des objectifs très différents

    En principe, cette assurance permet tout à fait à l’assuré de toucher le montant épargné au terme du contrat. L’assurance vie comprend trois types de contrats : l’assurance en cas de décès, celle en cas de vie et le contrat mixte de décès et de vie. En fonction de la durée choisie et des modalités de sortie pour le versement de la rente ou celui du capital, plusieurs formules sont proposées. Étant un véritable « couteau suisse » pour mieux investir, l’assurance vie est donc un excellent moyen d’épargne qui ne se limite pas aux actions.

    Fonds en euros ou unités de compte

    L’assurance vie permet à la fois d’investir en fonds en euros et en unité de compte. Il n’y a pas de différence sur la succession mais ces deux types d’investissement.

    Les fonds en euros sont garantis par la société d’assurance en valeur. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas baisser (au-delà du montant des frais pour certaines assurances vie).

    Les unités de compte ne sont garanties qu’en nombre et non en montant. Cela signifie qu’il y a un risque sur le capital. Ces Unités de Compte peuvent aussi avoir une performance annuelle bien supérieure au taux de rendement des fonds en euros. Les Unité de Comptes peuvent être très diverses : OPCVM en actions, SICAV obligataire, ou SCPI.

    Il est important de trouver un bon équilibre entre les différents types d’unités de compte et les fonds en euros.

    Quelle est la fiscalité des successions en France ?

    Lac fiscalité des successions dépend du niveau de parenté avec l’héritier et est progressive.

    Une fois que l’on a déterminé les montant net taxable (c’est en général un notaire qui effectue cette tâche), la tranche pour les lignes directes sont les suivantes :

    Part taxable après abattementBarème d’imposition
    Jusqu’à 8 072 €5 %
    De 8 073 € à 12 109 €10 %
    De 12 110 € à 15 932 €15 %
    De 15 933 € à 552 324 €20 %
    De 552 325 € à 902 838 €30 %
    De 902 839 € à 1 805 677 €40 %
    Plus de 1 805 677 €45 %
    Les tranches d’imposition sur la succession

    Il faut aussi savoir qu’il existe de nombreux abattements. Par exemple, plus de 100 000 euros par héritier en ligne directe tous les 15 ans. Il existe aussi un abattement pour la résidence principale.

    Assurance vie, quelle est sa fiscalité ?

    Pour mieux comprendre l’assurance vie, il faut aussi connaître ce qu’est l’optimisation fiscale. Si vous pensez souscrire dès maintenant ce type d’assurance, vous bénéficierez sûrement d’une fiscalité beaucoup plus avantageuse un peu plus tôt. Êtes-vous décidé à vous lancer ? Il n’est pas nécessaire d’avoir un patrimoine important avant d’ouvrir une assurance vie. Vous n’êtes imposable que lorsque vous décidiez de la racheter. Ainsi, vos gains ne cessent de s’accumuler sans aucune friction fiscale.

    La nouvelle fiscalité de l’assurance vie se base sur trois facteurs bien distincts : la durée du contrat qui est supérieur ou inférieur à quatre et huit ans, la somme des versements et la date du versement. Elle varie selon les conditions qui réglementent la sortie et les contrats. La loi de finances, article 28 pour 2018, préconise un prélèvement unique dans le but de simplifier la fiscalité qui s’applique aux plus-values mobilières et aux revenus des capitaux, avec un taux s’élevant à 30 %. Que le retrait soit total ou partiel, un PFU ou prélèvement forfaire unique s’impose. Huit ans après l’ouverture d’une assurance vie, le retrait subit un PFU qui s’élève à 7,5% pour des montants versés ne dépassant pas 150 000 euros. Enfin, 17,2 % de prélèvement sociaux est ajouté au prélèvement forfaitaire unique.

    La taxation des fonds en euros dépend de celle des unités de compte, car les prélèvements sociaux sont dus chaque année et non seulement au moment du rachat.

    Pourquoi l’assurance vie est-elle utile pour la succession ?

    La fiscalité de la succession en assurance vie

    Lorsque le moment est venu pour vous de quitter ce monde, vos comptes personnels pourraient être bloqués très longtemps et aucun membre de votre famille ne peut rien bénéficier du capital que vous avez épargné. Le notaire et l’administration fiscale doivent d’abord s’assurer que vos successeurs n’auront aucune dette à payer. Pour vérifier la véracité de toutes les informations, ils entament une longue démarche requérant un temps considérable.

    Véritable véhicule de succession, l’assurance vie est une solution qui pourra garantir une protection financière supplémentaire que les membres de votre famille, votre partenaire et même vos petits-enfants perçoivent tout de suite après votre décès. Elle est donc d’un avantage considérable du fait qu’elle permet d’épargner un capital pendant des années.

    La fiscalité de succession de l'assurance vie
    Extrait du site de l’état

    Nous pouvons en particulier mettre en exergue cette phrase :

    En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d’assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991). Pour apprécier ce seuil de 30 500 €, l’ensemble des contrats souscrits sur la tête d’un même assuré doivent être pris en compte.

    Site des impôts

    Le libre choix des bénéficiaires

    Outre sa fiscalité intéressante, l’assurance vie permet à l’assuré de choisir librement ses bénéficiaires. C’est donc l’outil incontournable pour transmettre votre patrimoine. Par ailleurs, pour éviter les taux progressifs, vous pouvez répartir votre patrimoine entre de nombreuses personnes. Plus le patrimoine est grand, plus les droits et les tranches tarifaires sont élevés. Il vous suffit de désigner les bénéficiaires et ceux-ci recevront en partie ou en totalité le capital du contrat après votre décès.

    Comparatif par rapport au PEA et au PER pour la succession

    Il est important de choisir la meilleure enveloppe fiscale. Nous venons de voir que l’assurance vie avait un grand intérêt en termes de succession. Mais qu’en est-il pour les autres enveloppes fiscales.

    Le Compte Titre Ordinaire et la succession

    Comme son nom l’indique le Compte Titre Ordinaire, ou CTO, est un compte classique, sans avantage fiscal (on paye la flat tax sur les plus-values et les dividendes, que ce soit pendant la vie de l’investisseur ou au moment de sa succession. Cependant, il a l’avantage d’être très souple et on peut y loger de nombreux placements financiers.

    Cependant, il faut tout de même savoir que les plus values sont pour ainsi dire annulées lors de la succession. Lorsque l’on investit, il n’est pas rare de multiplier son capital par deux ou même plus, l’économie peut donc être très substantielle.

    Il n’a pas d’intérêt particulier au CTO pour la succession, sinon que les plus values ne sont pas dues. On aura donc intérêt à choisir des produits financiers capitalisant, afin d’éviter les dividendes et préférer les plus values.

    Le PEA et la succession

    Le PEA (Plan d’Epargne en Actions) a une fiscalité très intéressante pendant la vie de l’assuré. Au bout de 5 ans, on ne paye plus d’impôt au moment des retraits (mais des charges sociales).

    Le PEA est réservé à l’investissement dans des actions de sociétés ayant leur siège social dans la zone euro et les apports sont limités à 150 000 euros.

    Il existe aussi un PEA PME réservé à l’investissement dans les sociétés de taille moyenne.

    Le PEE et le le PEA PME n’ont pas d’intérêt particulier pour la succession.

    Le PER et la succession

    Le PER (Plan d’Epargne Retraite) permet de défiscaliser au moment de l’apport des fonds. L’économie d’impôt est d’autant plus importante que votre tranche marginale d’imposition est élevée. Par exemple, si vous investissez 10 000 euros et que votre tranche d’imposition est de 45%, vous allez immédiatement économiser 4500 euros !

    La fiscalité de succession présente moins d’avantage que l’assurance vie lors de la succession. Cependant, ce dispositif a un atour caché. Normalement, les retraits et plus valus sont fiscalisés à la sortie. Mais si vous ne retirez pas votre argent au moment de votre départ à la retraite, ou que vous n’utilisez pas complètement votre capital, il n’y a pas d’imposition (notamment des plus-values) au moment de la succession.

    Le PER est vraiment une option intéressante pour optimiser vos frais de succession, et léguer un maximum de capital à vos descendants.

    Aussi, il faut faire attention de bien choisir entre le PER CTO et le PER Assurantiel, car ce n’est pas la même façon de gérer les successions. Il y a un abattement sur le montant des impôts dû à la succession lorsque le décès arrive avant 70 ans (150K par bénéficiaire, comme pour l’assurance vie).

    Penser à bien choisir la meilleure assurance vie ?

    Si vous considérez que l’assurance vie est la meilleure solution pour vous en termes de succession, il vous reste à choisir un excellent contrat d’assurance vie. Il est très important de choisir un très bon contrat, car il y a une différence très importante entre les meilleures assurances vie et les moins bonnes.

    Il est important de comparer les assurances vie sans frais d’entrée en fonction d’un certain nombre de critères : frais de gestion annuels, accès à des unités de compte de qualité (et en particulier des ETF), options de gestion automatisées, etc.

    Comme il existe de nombreux contrats en France ce n’est pas évident de faire le tout de tout ce qui se fait afin de trouver les meilleures assurances vie.

    Historiquement, les assurances vie étaient proposées avec des frais d’entrée assez importants, de l’ordre de 5% par an (même s’ils étaient souvent négociables). Désormais, avec les assurances vie en ligne, ce n’est pas le cas. Le gain sur ces frais peut être vraiment important. En choisissant, une assurance vie en ligne, l’accompagnement par un professionnel (ou un CGP sera tout de même moins important).

    Il existe de nombreux courtiers en ligne de renom. Ils se sont souvent associés avec plusieurs assureurs, et proposent souvent des contrats assez différents. N’oublions pas que l’on peut ouvrir autant de contrats que l’on veut, cependant il n’est pas possible de transférer un contrat (même si au sein d’un même assureur c’est théoriquement possible).

    Le site Epargnant 3.0 a fait un comparatif des meilleures assurances vie. Il sélectionne les meilleurs contrats. Le classement peut évoluer, mais nous trouvons régulièrement dans le Top 3 :

    • Linxea Evolution de Suravenir
    • Darjeeling de Placement Direct et Swiss Life
    • Linxea Spirit 2 de Spirica

    Toutes ces assurances vie n’ont pas de frais d’entrée, et des frais de gestion très bas. Les frais de Linxea Spirit sont même de 0,5% par an. Tous ces contrats s’appuient sur des assureurs solides, qui peuvent par exemple être filiales de grands établissements financiers tels que le Crédit Agricole (pour Spirica) ou du Crédit Mutuel Arkea (pour Survanir).

    N’oublions pas qu’il n’est pas possible de transférer des assurances vie, mais qu’il est tout à fait possible d’en ouvrir plusieurs. Il est donc important d’avoir au moins un contrat de très bonne qualité, et même plusieurs excellentes assurances vie.

    Conclusion sur l’assurance vie et la succession

    Les contrats d’assurance vie sont vraiment très intéressants pour optimiser votre succession. La fiscalité est intéressante. De plus, il est possible d’écrire des clauses bénéficiaires qui permettent d’être très souple et de diriger l’argent plus ou moins ou bon vous semble.

    Vous pouvez compléter ce dispositif de succession avec un PER assurantiel. Il existe plus ou moins les mêmes avantages, mais c’est en plus un mécanisme de défiscalisation. Attention tout de même, c’est une niche fiscale qui doit être utilisée lorsque l’on est fortement imposé, sinon l’utilité est faible et même peut-être négative.

    Le mieux est peut être d’associer des contrats d’assurance vie et des contrats PER. Les dispositifs ne s’opposent pas, ils ne complètent.

  • Comment évolue le secteur de l’assurance ?

    Depuis l’origine, le rôle de l’assurance est de limiter les effets des aléas de la vie en contrepartie d’une contribution financière. L’assurance est donc un service fourni lors de la survenance d’un événement incertain et aléatoire qu’on nomme souvent risque. Ainsi, la prestation généralement financière est très souvent destinée à un individu, une famille, une association, ou une entreprise en échange de la perception d’une cotisation ou prime. Toutefois, il est bien de notifier que le monde de l’assurance depuis une décennie a connu une évolution grâce aux progrès du digital, des défis, des risques, etc.

    L’évolution du monde de l’assurance : pourquoi une transformation du secteur ?

    Dans sa quête de devenir fort et solide financièrement, le secteur de l’assurance a connu une évolution considérable ces dix dernières années. Malgré ce progrès, il continue toujours de faire face à plusieurs défis tout en gardant le même objectif. Il s’agit généralement de satisfaire la clientèle et de la fidéliser, savoir s’adapter aux nouvelles technologies, faire face aux risques et tenir tête aux nouvelles entreprises du secteur.

    Par ailleurs, le facteur principal qui a accéléré la transformation de ce domaine d’activité est le digital. En effet, la digitalisation du secteur de l’assurance, c’est tout simplement l’automatisation de certains process manuels avec des outils informatiques et de l’intelligence artificielle.

    Dans le domaine de l’assurance, c’est une vraie vague de fond qui se fait en trois étapes. La première étape est celle par laquelle beaucoup d’assureurs ont commencé. Il s’agit de digitaliser les process ou processus autour de la vente de l’assurance et de l’intermédiation, donc de la relation client. Ainsi, un nombre important d’assureurs ont commencé par digitaliser les process de devis de souscription.

    La deuxième, c’est la digitalisation de tous les process au niveau de l’entreprise et aussi s’intéresser a tout ce qui se passe dans l’entreprise. La troisième étape, c’est dans la digitalisation embarquée avec plusieurs autres services de base. Les assurances peuvent ainsi proposer et impliquer beaucoup d’intermédiaires et de partenaires dans la gestion du digital.

    Le monde de l’assurance face aux risques

    Étant donné que nous sommes dans un monde à évolution, les assureurs et les assurés doivent avoir une relation beaucoup plus immédiate et directe. Concernant les risques, il y a une forte croissance de la matière assurable. À cet effet, il est généralement question des risques climatiques et des risques environnementaux.

    Ces derniers temps, le monde de l’assurance a connu un coup dur qui a totalement fragilisé son secteur, c’est le coronavirus. Face à cette pandémie où tous les domaines d’activité se sont vus touchés, le secteur de l’assurance lui était encore plus exposé puisqu’il s’agit d’un problème sanitaire.

    Étant donné que cette pandémie touchait tout le monde et sous le feu de l’action, certaines personnes ont déduit qu’il n’en valait plus la peine d’être assuré. Toutefois, ils oubliaient que ce gros risque s’était transformé en défis pour le monde de l’assurance et tout a été mis en œuvre pour pouvoir faire face à cette situation.

    Il faut aussi dire que l’assurance peut couvrir des risques personnels, et parfois avec une mutualisation des risques peu marquée. Par exemple, nous voyons dans l’article sur l’assurance vie et la succession, nous voyons que l’assurance vie est un formidable ouvrir pour couvrir le risque personnel de décès et optimiser sa fiscalité de succession. C’est un outil en complément du PER assurantiel, qui permet, en plus, la défiscalisation à l’entrée.

    Compétition et challenge dans le secteur de l’assurance

    L’assurance est un secteur extrêmement réglementé. On a aussi la compétition de nouveaux acteurs qui font également peur sur ce marché. Ces géants viennent d’un monde purement digital. Ainsi, ils disposent d’une force et d’une avance dans le traitement des données. Ils peuvent donc utiliser ces atouts pour proposer des produits plus adaptés aux assurés. C’est ce qui a sans doute provoqué les challenges que les sociétés traditionnelles doivent relever.

    Le challenge est d’ordre organisationnel sur le fait qu’aujourd’hui, quand on regarde les entreprises d’assurance traditionnelles, il faut changer les mentalités afin de mettre en place des process plus digitaux et flexibles. Alors, il ne s’agit de faire forcément comme les grandes entreprises, mais il faut imiter et en même temps innover.

    Il est donc préférable de les imiter tout en s’adaptant aux nouvelles technologies ainsi qu’aux fonctionnements de ces compagnies d’assurances. Ce faisant, il est possible d’innover davantage tout en proposant aux assurés de meilleures prestations qui conviendront parfaitement à leurs attentes.

    Par ailleurs, quels que soient les événements, il fait toujours œuvrer à fidéliser sa clientèle, amener aussi les clients à être responsables en les rendant ambassadeurs auprès d’autres prospects. Il faut donc toujours innover.

  • Les plus grandes assurances

    Avec la multitude des assurances existant en France, il est facile de nos jours de souscrire facilement à une offre. Que ce soit pour la santé, les voyages ou l’habitation, la majorité de ces assurances offrent d’excellentes prestations. Parmi les 740 assureurs en France, voici la liste des plus grandes assurances établies en fonction du chiffre d’affaires, du nombre de clients et des résultats.

    CNP Assurances

    CNP

    Premier leader français dans le domaine de l’assurance, CNP Assurances a été créée en 1959. Elle offre ces produits en épargne, en assurance vie, en prévoyance et en retraite. Depuis 1999, il a élargi ses activités vers d’autres pays parmi lesquels figurent le Brésil et le Portugal. En 2018, la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP) Assurances avait à son actif 5243 employés. Quant aux données financières, il compte plus de 200 milliards d’euros en provisions techniques brutes et plus de 5 milliards dans la catégorie segment.

    Axa

    AXA

    En France et à l’échelle mondiale, Axa est la deuxième plus grande assurance. Spécialisé dans les services financiers, dans la gestion des actifs et dans l’assurance, le groupe avait en 2019 le plus haut chiffre d’affaires soit 18,7 milliards d’euros. Il s’est étendu sur plusieurs pays et compte déjà près de 100.000 employés partout dans le monde.

    En France, les produits AXA sont largement distribués par le réseau des agents généraux, qui vendent explusivement des produits AXA, mais ne sont pas directement des employés de la compagnie d’assurance.

    Allianz

    Crée à Berlin en 1890Allianz est un majeur du secteur de l’assurance avec un chiffre d’affaires de plus de 13 milliards d’euros en 2018. Il propose toute une gamme variée d’assurances, lui permettant ainsi de maintenir sa position sur le marché de l’assurance. Privilégiant le contrat à durée indéterminée, ce groupe regroupe à peu près 9300 salariés.

    Groupama

    Groupama

    Le Groupe des assurances mutuelles agricoles ou la société Groupama, a été créé en 1986 et a son siège à Paris. Il regroupe plusieurs assurances agricoles, dont la SOREMA, la SORAVIE, la SAAMDA et l’AMA. Il a racheté en 1998 l’assureur français Gan et propose plusieurs services d’assurances dont l’assurance habitation et auto, l’assurance agricole et individuelle. De même, il a à son actif plus de 1000 employés et plus de 10 milliards de chiffres d’affaires.

    Generali

    Generali

    Fondé en ItalieGenerali a déjà plus de 180 ans. Il est l’une des plus grandes entreprises dans le monde mettant à la disposition de ces clients une offre variée de produits. On peut dénombrer au niveau de la société plus de 72 millions de clients répartis principalement dans les assurances Plaisance, habitation et auto. Son chiffre d’affaires s’élève à plus de 6 milliards d’euros.

    Generali est une des sociétés classiques les plus présentes sur internet. Par exemple, on peut trouver de nombreux contrats d’assurance vie en ligne gérés par Generali, et distribués par divers courtiers (Boursorama, qui est une banque aussi, mais aussi Linxea ou AssuranceVie.com).

    AG2R La mondiale

    AG2R la mondiale

    Avec plus de 15 millions de clients et 500 milles entreprises, AG2R La mondiale est le 5ᵉ plus grand acteur dans le secteur de l’assurance. En 2019, il a occupé la première place dans le classement des groupes de protection sociale. Ces chiffres d’affaires se répartissent comme suit :

    • Plus de 3 milliards en santé prévoyance
    • Plus de 6 milliards en assurance vie
    • Plus de 18 milliards en cotisations retraite complémentaire

    Par ailleurs, il compte plus de 28 milliards de collectes brutes globales.

    MMA

    Le groupe d’assurance Les Mutuelles du Mans Assurances (MMA) a son siège à Mans et figure parmi les trois marques de la Covéa. Avec plus d’un million d’habitations assurées, 2 millions de véhicules assurés, 600 milles de contrats professionnels, MMA a plus de 10 milliards de chiffres d’affaires. En dehors des collaborateurs d’agents et des agents généraux, il possède 7 500 salariés en France. De même, il compte 1500 agents généraux, 1864 points de vente et plus de 3 millions de clients.

    MAAF

    Figurant parmi les trois marques de la Covéa, la mutuelle d’assurance française MAAF assurances dispose d’un chiffre d’affaires de plus de 16 milliards. En fin décembre, l’assurance représentait 3 millions de clients et de sociétaires, 4 millions de véhicules et 2 millions d’habitations. En outre, ces clients professionnels s’élevaient à 790 milles et ces points de vente à 549.

    GMF

    Connue sous le signe GMF, la Grande Mutuelle des Fonctionnaires a été fondée en 1934 et gère principalement les fonctionnaires. Il a embrassé en 1970 l’assurance habitation, l’assurance-vie, la protection juridique et l’assurance santé. En dénombrant plus de 3 millions de sociétaires et de clients, la mutuelle a déjà assuré plus de 3 millions de véhicules et plus de 2 millions d’habitations. Par ailleurs, il a déjà géré 29 milliards d’euros d’actifs.

    Aviva

    En France, Aviva compte 180 ans expériences et propose une gamme variée de services et de produits. Au total, l’ensemble de ses clients, dont les particuliers, les artisans, les commerçants, les entreprises et les professions libérales, s’élèvent à 3 millions. Il est présent dans 14 pays, possède plus de 4000 salariés.

    Pour obtenir d’excellentes prestations, n’hésitez pas à opérer le choix entre ces différentes compagnies d’assurance.

  • Assurance et réassurance (reinsurance)

    La réassurance représente l’assurance des entreprises d’assurances. On l’appelle encore assurance secondaire. Cette dernière n’a aucune raison d’être, sans la phase préliminaire du transfert de risque que constitue l’assurance primaire. La réassurance est ancrée dans le domaine de l’assurance, mais aussi de la finance. Voici ce que vous devez savoir.

    Qu’est-ce que la réassurance ?

    Savez-vous que votre organisme d’assurance souscrit elle-même à une police d’assurance ? Le système de la réassurance existe depuis longtemps. On le retrouve en effet dès le 14ᵉ siècle pour couvrir de grande exploration maritime, qui représentait à l’époque un énorme risque financier. La réassurance permet en réalité à un assureur et à leurs clients de se protéger contre des risques très lourds qui mettraient en danger leur activité.

    Imaginez par exemple un tremblement de terre, qui viendrait détruire plusieurs milliers de foyers ou un modèle de voiture fabriqué en série avec un défaut de fabrication qui provoquerait plusieurs centaines d’accidents. Pour faire face à ces risques très importants et protéger leurs clients, les assureurs se tournent donc vers des réassureurs. Ces derniers sont présents dans le monde entier et prennent soin de détenir un portefeuille de risques suffisamment diversifié pour ne jamais être mis en danger par les mêmes événements.

    Qu’est ce qui la différencie de l’assurance ?

    En termes de réassurance, le réassureur parle à son interlocuteur privilégié. Désormais, il y a une réelle ouverture avec cette présence. En prenant l’exemple d’un développement produit, l’assurance sera disponible pour avoir un rôle de conseiller à la fois en termes de tarification ou de souscription. En effet, on peut dire que la réassurance représente l’assurance des assureurs. L’une des visions du métier d’un organisme d’assurance est d’analyser les risques qu’il supporte et de les partager, pour être certain d’avoir les capacités pour y faire face lorsqu’il y a sinistre. C’est pour cette raison que l’assureur peut confier généralement un risque à un réassureur.

    En cas de sinistre, le réassureur restitue une partie ou la totalité des avoirs (sommes) que l’assureur devra donner à la victime. L’assureur ne dispose pas de lien juridique avec le réassureur. Son dédommagement est géré par l’assureur. En vue de réduire son exposition en termes de finance, un assureur peut prendre la décision de léguer une partie ou la totalité d’un risque à un réassureur. Il peut également le solliciter pour profiter d’un service spécial.

    Quels sont les plus grands acteurs ?

    Les plus grands acteurs de la réassurance sont Swiss Re et Munich Re. Le réassureur Suisse a atteint plus de 26 milliards de dollars de primes tandis que l’opérateur allemand a réalisé près de 24 milliards. Ces deux compagnies sont bien loin devant d’autres concurrents que sont :

    • Berkshire Hathaway,
    • Scor,
    • Lloyd’s,
    • Hannover Re.

    En gros, Swiss Re demeure actuellement le leader mondial dans ce secteur.

    Pour Scor, les raisons d’investir dans la réassurance sont les suivantes :

    Réassurance
    Les raisons d’investir dans la réassurance

    Principe de la réassurance

    Le principe de la réassurance est aussi facile à comprendre que celui de l’assurance. Ce principe stipule que la société d’assurance accorde au réassureur un risque spécifique contre le paiement d’une prime de réassurance équivalant au risque cédé et au moyen de transfert programmé dans le traité. La compagnie d’assurance est donc nommée la cédante et elle réalise une cession vis-à-vis d’un ou de divers réassureurs par un programme de réassurance.

    Fonctionnement de la réassurance

    Il existe diverses branches et sous-branches dans le secteur de la réassurance :

    • vie,
    • non vie,
    • dommages aux biens,
    • responsabilité civile.

    Ces différentes branches se présentent sous trois principaux types de réassurance. On peut donc citer : le type obligatoire, le type facultatif et le type facultative-obligatoire. Ces différentes catégories se déclinent aussi suivant quatre grands modèles de traités de réassurance. On a ainsi le traité excédent de dommage, le traité excédent de pleins, le traité excédent de déficit et le traité quote-part.

    La majorité des traités disposent d’une échéance de 1 an. Tous les ans les accords de réassurance sont reconduits au cours de la période de reconduction qui indique souvent le pic d’activité auprès des réassureurs.

    En définitive, la réassurance est une démarche de dispatching des risques favorisant un partage vertical. L’assureur donne son accord en acceptant de porter la totalité du risque tout en cédant ensuite à ses réassureurs qui peuvent être des experts. Cette démarche est en général adoptée afin d’éviter l’accumulation du risque sur une seule partie. Généralement, les assureurs endossent des risques avec des garanties très importantes.

  • Qu’est ce qu’une assurance ?

    À notre époque, on parle souvent d’assurance dans beaucoup de domaines de la vie. Que ce soit sur le plan entrepreneurial ou sanitaire, il est courant d’être confronté à des exigences de souscription à une assurance. Les assureurs qui se constituent généralement en société sont nombreux de nos jours. Cependant, pour un néophyte, comment peut-on définir une société d’assurance ? Quel est réellement le rôle d’une telle société ? Voici un élément de réponse à ces questions.

    Société d’assurance : qu’est-ce que c’est ?

    Une société d’assurance est une entreprise dédiée à la gestion des divers risques relatifs à plusieurs aspects de la vie d’une personne morale. Elle fournit donc des prestations de service à un adhérent, moyennant une prime ou une cotisation régulière. Les services offerts par une société d’assurance concernent plusieurs domaines de la vie tels que la santé, le travail, l’habitation ou encore les biens matériels. Les assurances couvrent pratiquement toutes les facettes de l’environnement professionnel et social. Entre assuré et assureur, l’accord s’effectue par le biais d’un contrat d’assurance. C’est par ce document que la société d’assurance prend l’engagement de couvrir les risques relatifs aux impondérables de la vie de son assuré.

    Quel est le modèle économique d’une société d’assurance ?

    Le modèle économique d’une société d’assurance se fonde sur une mutualisation des risques. En d’autres termes, contre un événement précis, la protection d’un assuré s’effectue grâce aux souscriptions de ce dernier et également à celles des autres adhérents. Il arrive souvent que des adhérents ne soient jamais victimes des risques que couvre leur souscription d’assurance. Dans ces cas, le total de ces cotisations ou primes profite plus à la société d’assurance.

    Quels sont les types de sociétés d’assurance ?

    Il y a essentiellement deux types de sociétés d’assurance, dont les sociétés anonymes (SA) et les sociétés d’assurances mutuelles (SAM). Une société anonyme d’assurance est constituée de plusieurs actionnaires qui n’investissent que pour percevoir des bénéfices. Le but de ce type de société d’assurance est donc la réalisation de profit pour ses opérateurs économiques. Le nombre d’adhérents à ce genre de société d’assurance peut être très volumineux en raison de la couverture et des gammes de produits qu’elle commercialise généralement. Une société d’assurance mutuelle, quant à elle, est à but non lucratif. Elle est gérée par des administrateurs bénévoles et ne dispose pas d’actionnaires à rémunérer. Cependant, le nombre d’adhérents qu’elle porte reste minime comparé à ceux d’une société anonyme.

    À quoi sert réellement une société d’assurance ?

    Le rôle principal d’une société d’assurance se situe au niveau social et économique.

    Sur le plan social

    Le rôle d’une société d’assurance est d’apporter à toute personne morale une certaine sécurité. Nul n’est à l’abri des impondérables de la vie. D’un jour à l’autre, tout le monde peut être en proie à un sinistre. Le drame peut subvenir dans n’importe quel domaine de la vie. La société d’assurance se porte donc garant pour couvrir ces éventuels risques. Dans sa fonction sociale, elle joue d’une part un rôle réparateur. Dans le cas d’un événement destructeur comme un incendie, l’assuré est en partie ou intégralement dédommagé. D’autre part, elle joue le rôle créateur de confiance. Aujourd’hui, plusieurs personnes se sentent rassurées d’effectuer certaines activités sportives ou d’entreprise grâce à la couverture qu’offrent les sociétés d’assurance dans le domaine.

    Sur le plan économique

    Le rôle joué par une société d’assurance au niveau économique est relatif aux crédits accordés par les organismes financiers et à l’épargne. Aujourd’hui, l’assurance permet de couvrir plusieurs types de crédit octroyé par les différentes institutions financières, offrant ainsi de bonnes garanties aux créanciers. D’un autre côté, l’assurance est une méthode d’épargne qui porte des avantages sur le plan économique. Les souscriptions ou primes de l’assuré permettent à celui-ci d’économiser petitement un fonds qui servira à le mettre à l’abri lors d’une situation indépendante de sa volonté.

    La raison d’existence d’une société d’assurance se trouve au niveau des différentes garanties qu’elle couvre dans le quotidien des assurés.

    Sur le plan personnel

    Sur le plan personnel, l’assurance est très utile. Elle vous permet en particulier de couvrir un risque rare mais très important. On pense naturellement aux sinistres liés aux incendies ou aux accidents.

    Parfois, les assureurs proposent aussi des produits qui sont quasiment des produits financiers. Par exemple, l’assurance vie est un formidable outil pour développer son patrimoine, et même optimiser la fiscalité liée à la succession. En effet, il y a des abattements liés à la succession qui sont très importants.

    Le Plan d’Epargnagne Retraite (PER) permet lui de préparer la retraite tout en ayant un abattement d’impôt au départ, chaque fois que vous faites un versement.

    Vous le voyez les produits d’assurance peuvent être très divers.

  • Bienvenue au symposium de l’assurance de Baden Baden (virtuel)

    Pourquoi un symposium sur la réassurance et sur l’assurance ?

    Pour une raison simple tous les acteurs du monde et de la finance ont besoin de se rencontrer pour échanger des idées. Je dis bien des idées, car il ne s’agit pas seulement de cartes de visite ou de liens sur LinkedIn.

    J’ai donc fait le choix de faire une sorte de symposium virtuel.

    J’ai choisi la ville de Baden Baden pour ce symposium, car je suis une grande amoureuse de l’Allemagne et en particulier de cette ville.

    Ne trouvez-vous pas en voyant cette photo ?

    Baden Baden Assurance

    Ce n’est pas une ville financière telle que Londes, New-York ou Zurich. Mais c’est d’un charme fou, et c’est donc un endroit incroyable pour partager des idées.

    L’assurance a besoin de se renouveler, de trouver des façons de se réinventer.

    Nous avons tous envie de concevoir les meilleurs produits financiers c’est absolument certain.

    • Quelle est la meilleure assurance vie ?
    • Comment faire une réassurance à la fois utile et performante ?
    • Comment mettre le client au centre de nos préoccupations ?

    Autant de questions qui méritent que l’on s’y attarde.

    Elles sont complexes. La finance est un sujet complexe. Tellement complexe qu’elle n’est pas enseignée à l’école. Pour tant la finance est partout. Le besoin d’assurance est un besoin premier.

    Je suis ravi d’être avec vous.

    Bonne lecture !